Modes de vie

À l’issue du recensement de la population de mars 1999, la France métropolitaine et d’outre-mer compte, au 1er janvier 2000, 60,4 millions d’habitants, parmi lesquels 4 millions d’étrangers dont 1,5 million de ressortissants de l’Union européenne. La population française représente ainsi 16 % de la population de l’Union. En l’espace de dix ans (1988-1998), l’espérance de vie à la naissance s’est allongée de deux années pour les hommes (74 ans) et de trois années pour les femmes (82 ans).

Population

Situation démographique (2000)

> Naissances : 778 900
Taux de natalité : 13 ‰
L’indicateur conjoncturel de fécondité est de 1,89 enfant par femme

> Décès : 538 300
Taux de mortalité : 9 ‰

> Mariages : 304 300
Depuis le début des années 90, le nombre de couples mariés a baissé, tandis que le nombre de couples non mariés passait de 1,5 million en 1990 à 2,4 millions. Ils représentent aujourd’hui un couple sur six.

> Divorces : 120 000
La structure des ménages selon le type de famille :

La structure des ménages selon le type de famille - GIF

Répartition par groupes d’âges :

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Insee

Religions

La République française est un État laïque où toutes les confessions religieuses sont représentées.

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Photo : F. de La Mure/MAEE
École primaire (Alsace).

Enseignement

En 2000, les dépenses d’éducation se sont élevées à 99,7 milliards d’euros, soit 7,2 % du PIB et 37 % du budget de l’État. La dépense d’éducation représente un montant de 1 570,22 euros par habitant, ou 5 671,10 euros par élève ou étudiant.

> Pré-élémentaire, primaire et secondaire :

  • 12 236 000 élèves,
  • 866 000 enseignants,
  • 70 668 écoles, collèges et lycées.

Taux d’encadrement : 1 enseignant pour 14 élèves.

Taux de réussite au baccalauréat (2000) : 79,5 %.

> Supérieur :

  • 2 126 000 étudiants,
  • 80 351 enseignants,
  • 90 universités,
  • 3 600 établissements de formation supérieure.

Taux d’encadrement : 1 enseignant pour 19,8 étudiants

www.education.gouv.fr

Population active

La France compte environ 26,5 millions d’actifs. Au sein de cette catégorie, on dénombre 19,5 millions de salariés et 2,35 millions de demandeurs d’emploi, soit 9 % de la population active (janvier 2001). Le taux d’activité s’élève à 62 % pour les hommes et 48 % pour les femmes.

www.insee.fr

Catégories socio-professionnelles (2000)

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Niveau de vie

> Salaire net moyen par salarié : 19 938 euros par an.

> Épargne brute moyenne des ménages : 1 829 euros, soit 15,6 % du revenu disponible.

> Consommation (part du budget des ménages) :

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> Revenus salariaux :

Au 1er juillet 2000, le montant mensuel brut du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) est de 1 082,60 euros au taux horaire de 6,41 euros.

Revenus fiscaux annuels moyens des ménages :

  • professions libérales : 70 126 euros,
  • cadres : 37 796 euros,
  • techniciens, agents de maîtrise : 21 672 euros,
  • agriculteurs, exploitants : 21 114 euros,
  • autres professions intermédiaires : 20 990 euros,
  • ouvriers qualifiés : 15 547 euros,
  • employés : 14 897 euros,
  • ouvriers non qualifiés : 13 230 euros.

Vacances

> Congés payés légaux : 5 semaines par an.
Taux de départ en vacances : 69 %.

Syndicalisme

La France compte environ deux millions de personnes affiliées à des syndicats, soit 8 % de la population active. C’est le taux le plus faible des pays de l’Union européenne.

Les principales centrales syndicales sont :

  • la CGT (Confédération générale du travail),
  • la CFDT (Confédération démocratique du travail),
  • FO (Force ouvrière),
  • la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens),
  • et la FSU (Fédération syndicale unitaire).

Protection sociale

Le système français de protection sociale, la Sécurité sociale, a été créé en 1945. Il repose sur le principe de la répartition (les prestations des bénéficiaires sont assurées par les cotisations des actifs).

La dépense de protection sociale, qui représente 29 % du PIB, est financée à 67 % par les cotisations des employés et des employeurs et à 16 % par des impôts ou des taxes affectés, telle la contribution sociale généralisée (CSG), qui touchent également les revenus autres que ceux liés à l’emploi. C’est le financement quasi exclusif du régime général de la Sécurité sociale. Le financement public ne représente que 1/5e des ressources totales. Les secteurs de prestations sont les retraites (49,2 %), la santé (27,2 %), la famille (12,8 %) et l’emploi (indemnisation du chômage, formation professionnelle et insertion sociale - 8,4 %).

La proportion grandissante de retraités par rapport à celle des actifs ainsi que les progrès de la médecine ont conduit au déficit du régime général de la Sécurité sociale, en partie résorbé (609,8 millions d’euros, en 1999, contre 2,03 milliards d’euros, en 1998), notamment grâce à la mise en place d’une taxe, la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).

www.securite-sociale.fr

Santé

La santé est une préoccupation majeure des Français : ils ont dépensé, en 1999, 132,7 milliards d’euros en soins et biens médicaux.

La Sécurité sociale finance à 75 % la dépense, la part des ménages et des sociétés d’assurance progresse. Reflet de cette préoccupation, l’assurance maladie est la seule branche à accuser un déficit malgré les réformes engagées (0,91 milliard d’euros).

www.sante.gouv.fr

Dernière modification : 02/08/2017

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